Le Livre de la Bhagavad Gita (6)
L’enseignement de la Bhagavad-Gita n’est pas à rattacher à une religion, un système métaphysique ou une école philosophique unique. C’est une tradition issue de la Doctrine Secrète, principe religieux universel qui est la trame de toute les religions.
L’Ésotérisme hermétique
La Bhagavad Gita
Le livre de la spiritualité de l’Hindouisme
La Bhagavad Gita, livre de principe religieux universel Sagesse de l’Hindouisme
Livre V, de la Bhagavad Gita : l’action dans la conscience de Krishna.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.1
– Arjuna dit : “O Krishna, d’abord Tu me demandes de renoncer aux actes, puis d’agir, dans un
esprit de dévotion. Dis-le moi clairement, je T’en prie : quelle voie de ces deux, est la meilleure ?”
Livre V, de la Bagavad Gita, verset : 5.2
– Le Seigneur Bienheureux dit : “Le renoncement aux actes et l’acte dévotion mènent chacun à la
libération, mais plus haut est l’acte dévotieux.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.3
– “Sache-le ô Arjuna aux-bras-puissants, celui qui n’abhorre ni ne convoite les fruits de ses actes
connaît un renoncement immuable ; affranchi de la dualité, il dénoue facilement les liens qui le
retiennent à la matière.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.4
– “Seul un ignorant prétendra que l’action dévotieuse [le karma-yoga] conclut autrement que
l’étude des éléments matériels [le sankhya-yoga]. Les vrais érudits l’affirment, si l’on suit
parfaitement l’une ou l’autre voie, on atteint leurs fins communes.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.5
– “Celui qui sait que le but atteint par le renoncement peut aussi l’être par l’action dévotieuse, qui
réalise ainsi l’unité de ces deux voies, celui-là voit les choses dans leur juste relief.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.6
– “Qui pratique le renoncement, mais ne sert le Seigneur avec amour et dévotion, ne saurait trouver
le bonheur, ô Arjuna. Les sages, au contraire, qui se purifient par des actes dévotieux atteignent
bientôt l’Absolu.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.7
– “Celui dont les actes sont imprégnés de dévotion, l’âme pure, maître de ses sens et de son mental,
est cher à tous, et tous lui sont chers. Bien que toujours actifs, jamais il ne tombe dans les rets du
karma.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.8, 5.9
– “Bien qu’il voie, qu’il entend, qu’il touche, sente, mange, se meuve, dorme et respire, celui dont
la conscience est purement spirituelle sait bien qu’en réalité, il n’est pas l’auteur des ses actes. De
cela, il a toujours conscience : lorsqu’il parle, accepte ou rejette, évacue, ouvre ou ferme les yeux,
seuls les sens matériels sont impliqués ; lui-même n’a aucun lien avec ses actes.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.10
– “De même que l’eau ne mouille pas les feuilles de lotus, le péché n’affecte pas celui qui, sans
attachement, s’acquitte de son devoir, en offrant les fruits au Seigneur Suprême.
Livre V, de la Bagavad Gita, verset : 5.11
– “Brisant ses attachements, le yogi n’agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens
mêmes, qu’à une seule fin : se purifier.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.12
– “Au contraire de celui qui, sans union avec le Divin, convoite les fruits de son labeur et s’enlise
ainsi dans la matière, l’âme établie dans la dévotion trouve, en M’offrant les résultats de tous ses
actes, une paix sans mélange.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.13
– “Quand l’âme incarnée domine sa nature inférieure, renonce, par la pensée à toute action, elle vit
en paix dans la cité aux neuf portes [le corps] et n’accomplit, ni ne cause, aucun actes matériels.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.14
– “L’être incarné, maître de la cité du corps, n’est jamais à l’origine d’aucun acte, non plus qu’il
crée les fruits des actes ou engendre l’action chez autrui ; tout est l’oeuvre des trois gunas.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.15
– “Jamais l’Etre Suprême ne peut être tenu pour responsable des actes, vertueux ou coupables, de
quiconque. Mais l’être incarné ne s’en égare pas moins.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.16
– “Toutefois, quand ce savoir qui dissipe les ténèbres de l’ignorance s’éveille en l’être, alors tout se
révèle à lui, comme par un soleil levant.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.17
– “Celui dont l’intelligence et le mental, dont le refuge et la foi reposent en l’Absolu, celui-là voit la
connaissance pure le débarrasser de tous ses doutes ; il avance alors d’un pas ferme sur le sentier de
la libération.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.18
– “L’humble sage, éclairé du pur savoir, voit d’un oeil égal le Brâhmana noble et érudit, la vache,
l’éléphant, ou encore le chien et le mangeur de chien.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.19
– “Celui dont le mental demeure toujours constant a déjà vaincu la naissance et la mort. Sans faille,
comme le Brahman Suprême, il a déjà établi sa demeure en Lui.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.20
– “Qui ne se réjouit des joies ni ne s’afflige des peines, celui dont l’intelligence est fixée sur l’âme,
qui ne connaît pas égarement et possède la science de Dieu, celui-là a déjà transcendé la matière.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.21
– “L’être libéré n’est pas soumis à l’attrait des plaisirs matériels du monde extérieur, car il connaît
l’extase intérieure. Se vouant à l’Etre Suprême, il goûte une félicité sans bornes.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.22
– “L’homme d’intelligence ne s’adonne jamais aux plaisirs des sens ; il ne s’y complaît point, ô fils
de Kuntî, car ils ont un début et une fin et n’apportent que la souffrance.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.23
– “Qui, avant de quitter son corps, apprend à résister aux impulsions des sens, à réfréner les
impulsions nées de la concupiscence et de la colère, celui-là est un vrai yogi, heureux même en ce
monde.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.24
– “Celui dont les actes, le bonheur et la lumière sont purement intérieurs, celui-là est le parfait
yogî ; âme réalisée, il atteindra l’Absolu.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.25
– “Celui qui se situe au-delà du doute et de la dualité, qui est affranchi du péché qui travaille au
bien de tous les êtres et dont les pensées se tournent vers l’intérieur, celui-là réalise l’Absolu et
atteint la libération.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.26
– “Car, elle est bien proche, la libération suprême, pour qui, libre de la colère et de tout désir
matériel, a réalisé son identité spirituelle et, maître de lui, s’efforce toujours d’atteindre la
perfection.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.27
– “Fermé aux objets des sens, fixant son regard entre les sourcils et immobilisant dans ses narines
les airs ascendants et descendants, maîtrisant ainsi les sens, le mental et l’intelligence, le
spiritualiste s’affranchit du désir, de la colère et de la peur. Qui demeure en cet état est certes libéré.
Livre V, de la Bhagavad Gita, verset : 5.28
– “Parce qu’il Me sait le bénéficiaire ultime de tous les sacrifices, de toutes les austérités,
souverain de tous les astres et de tous les dévas, amis et bienfaiteur de tous les êtres, le sage
trouve la cessation des souffrances matérielles.”
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