Le Livre de la Bhagavad Gita (8)
L’enseignement de la Bhagavad-Gita n’est pas à rattacher à une religion, un système métaphysique ou une école philosophique unique. C’est une tradition issue de la Doctrine Secrète, principe religieux universel qui est la trame de toute les religions.
L’Ésotérisme hermétique
La Bhagavad Gita
Le livre de la spiritualité de l’Hindouisme
La Bhagavad Gita, livre de principe religieux universel Sagesse de l’Hindouisme
Livre VII, de la Bhagavad Gita :La connaissance de l’Absolu.
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.1
– Le Seigneur Bienheureux dit : “Maintenant écoute, ô fils de Prithâ. Voici de quelle manière, pleinement conscient de Moi dans la pratique du yoga, ton mental lié à Moi, tu Me connaîtras tout entier, sans plus le moindre doute.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.2
– “Je te dirai, sans rien omettre ni rien laisser, la connaissance essentielle, et avec elle la connaissance totale, telle que, quand on la connaît, il n’est rien qu’il reste à connaître.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.3
– “Parmi des milliers d’hommes, un seul, peut-être, recherchera la perfection, et parmi ceux qui l’atteignent, rare celui qui Me connaît en vérité.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.4
– “Terre, eau, feu, air, éther, mental, intelligence et faux ego, ces huit éléments, distincts de Moi-même, constituent Mon énergie inférieure.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.5
– “O Arjuna aux-bras-puissants, outre cette énergie matérielle, une autre énergie est Mienne, une énergie supérieure, spirituelle ; les êtres vivants, qui luttent avec la nature matérielle et par quoi l’univers subsiste, la constituent.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.6
– “De toutes choses en ce monde, matérielles comme spirituelles, sache que Je suis l’origine et la fin.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.7
– “Nulle vérité ne M’est supérieure, ô conquérant des richesses. Tout sur Moi repose, comme des perles sur un fil.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.8
– “De l’eau Je suis la saveur, ô fils de Kuntî, du soleil et de la lune la lumière, des mantras védiques la syllabe OM. Je suis le son dans l’éther, et dans l’homme l’aptitude.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.9
– “De la terre Je suis le parfum originel, et du feu la chaleur. Je suis la vie en tout ce qui vit, et l’ascèse de l’ascète.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.10
– “Sache-le, ô fils de Prithâ, Je suis de tous les êtres la semence première. De l’intelligence, et du puissant la prouesse.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.11
– “Je suis la force exempt de désir et de passion. Je suis, ô prince des Bhâratas, l’union charnelle qui n’enfreint pas les principes de religion.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.12
– “Tout état de l’être, qu’il révèle de la vertu, de la passion ou de l’ignorance, n’est qu’une manifestation de Mon énergie. En un sens, je suis tout ; jamais, cependant, Je ne perds Mon individualité. Comprends qu’aux gunas Je ne suis pas soumis.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.13
– “Egaré par les trois gunas [vertu, passion, et ignorance ], l’univers entier ignore qui Je suis, Moi le Suprême, l’Intarissable, qui transcende ces influences matérielles.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.14
– “L’énergie que constituent les trois gunas, cette énergie divine, la Mienne, on ne peut, sans mal, la dépasser. Mais qui s’abandonne à Moi en franchit facilement les limites.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.15
– “Les sots, les derniers des hommes, ceux dont le savoir est dérobé par l’illusion, les démoniaques, ces mécréants ne s’abandonnent pas à Moi.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.16
– “De quatre ordres, ô Arjuna, les vertueux qui avec dévotion Me servent : le malheureux, le curieux, l’homme qui poursuit la richesse et celui qui désire connaître l’Absolu, ô prince des Bhâratas.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.17
– “De tous, supérieur est le sage au parfait savoir, que le service de dévotion unit à Moi. Je suis très cher, comme il M’est aussi très cher.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.18
– “Tous ces bhaktas sont certes des âmes magnanimes, mais celui qui Me connaît, Je considère qu’il vit en Moi. Absorbé dans Mon service absolu, il vient à Moi.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.19
– “Après de nombreuses renaissances, lorsqu’il sait que Je suis tout ce qui est, la cause de toutes les causes, l’homme au vrai savoir s’abandonne à Moi. Rare un tel mahâtmâ.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.20
– “Ceux dont le mental est déformé par les désirs matériels se vouent aux dévas ; ils suivent, chacun selon sa nature, les divers rites propres à leur culte.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.21
– “J’habite le coeur de chacun en tant qu’Ame Suprême. Et dès qu’un homme désire rendre un culte aux dévas, c’est Moi qui affermis sa foi et lui permet ainsi de se vouer au déva qu’il a choisi.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.22
– “Plein de cette foi, il demande au déva certaines faveurs, et voit ses désirs comblés. Mais en réalité, ces bienfaits viennent de Moi seul.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.23
– “Les hommes à l’intelligence brève rendent au culte aux dévas ; éphémères et limités sont les fruits de leur adoration. Qui se voue aux dévas atteint leurs planètes, quand Mes dévots, cependant, certes atteignent Ma planète, la suprême.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.24
– “Les hommes sans intelligence, ne Me connaissant point, croient que J’emprunte cette Forme, cette Personnalité. Leur ignorance les empêche de connaître Ma nature, suprême et immuable.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.25
– “Je ne Me montre jamais aux sots ni aux insensés ; par Ma puissance interne [yoga-mâyâ], Je suis pour eux voilé. Ce monde égaré ne Me connaît donc point, Moi le Non-né, l’impérissable.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.26
– “Parce que Je suis Dieu, la personne Suprême, ô Arjuna, Je sais tout du passé, du présent et de l’avenir. Je connais aussi tous les êtres ; mais Moi, nul me connaît.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.27
– “O descendant de Bhârata, ô vainqueur des ennemis, tous les êtres naissent dans l’illusion, ballottés par les dualités du désir et de l’aversion.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.28
– “Mais les hommes libres de ces dualités, fruits de l’illusion, les hommes qui, dans leurs vies passées comme dans cette vie, furent vertueux, les hommes en qui le péché a pris fin, ceux-là Me servent avec détermination.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.29
– “Par les services de dévotion, ils prennent refuge en Moi, ces hommes d’intelligence qui s’appliquent à s’affranchir de la vieillesse et de la mort. En vérité, ils sont au niveau de Brahman : ils possèdent entier la connaissance des actes, spirituels ou matériels.”
Livre VII, de la Bhagavad Gita, verset : 7.30
– “Qui Me connaît comme le Seigneur Suprême, principe même de la manifestation matérielle, source des dévas et maître de tout sacrifice, peut le mental fixe, même à l’instant de mourir, Me saisir et me connaître encore.”
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